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3IO DE GERBAIX DI SONNAZ
ee Ainsi que V. E. a pu le voir par mes dépéches ? mais un reste de déli- ee catesse l'a empéché d'agir de la sorte et il en sera victime.
ee Les frangais sous le com.* idu General Danselme, qui, il y a quelque ee teimps a habite Nice pendant 4 mois se faisant passer pour un prétre ériiigré, ee agissant dans cette ville avec une modération pleine de ruse... Les fran- ee gais espèrent soulever la pop'ulace à Plaisance et en Lombardie... Leuris ee principes révoltants leurs serviraient dans toute l'Italie jusqu'à Naples. <( Si la Cour de Vienne ne hàte pas l'envoi en Italie d'un corps considérable (c il est à craindre que les frangais barbares ne fassent la méme chose que ei les Goths et les Visigoths. Je ne puis calculer le nombre ni décrir^é l'état ev piteux de ces malheureux qu'ayantì quitte Nice et la Savoie passent par ee ici pour arriver en Piémont... Lazary demande 'à étre jugé...
ee Le Roi de Sardaigne subit dfes pertes énormes sans parler des revenus ee de Nice et de la Savoie. On évalue la perte faite en Savoie à 11 miUions e< de livres Piémontaises, entre autres 38 canons. Les pertes de Nice sont ve évaluée à 5 millions entre autre 120 canons. Perte totale 15 millions en¬ ee virons.
ee Les Communications entre tout le pays de S. M. Sarde derrière les ec Alpes envahi par les frangais et le Piémont étant absolument interrompues, ee nous savoins très peu de choises de ce qui s'y fait. J'apprends seulement eeque M. de Montesquiou a déclaré la Savoie le 84 département sous le nom ee de Haute Isère, et que tout y a été bouleversé d'après le système de la ee Revolution Frangaise... Les griefs des Frangais contre S. M. Sarde n'ont ee pas été public par un manifeste, mais iis sont connus par les rapports faits ek à l'assemblée nationalìe :
ee i) D'avoir accueilld les émigrés.
ee 2) D'avoir ref use le ministre frangais (Semonville).
ee3) D'étre entré dans la grande Alliance.
ee La perte des Piémointaisi 'à Nice s'élève à 120 hommes, la perte en fait eede m-unitions est immense... La peur exagére toutes les nouvelles d'Italie. eeTous les jours il arrivte ici de la noblesse Savoyarde que la terreur a ee disperse ; celle du comté ide Nice est en chemin à ce que l'on dit ».
ee 61, 6 octobre.
ee Les troupes de Sardaigne durent évaquer le Comtat die Nice en prole e'à la plus honteuse panique... Les troupes dispersées sur le Var ayant (( appris qu'elleis dbvaient se retirer sans livrer bataille commencerent par V muirmurer. Mais en un clein d'oeil elles se mirent à marcher à pas redoublé ee abandonnant les munitions et les tentes. Les paysans se voyant seuls, ec plieins de furérur ise dispersèrent fuyant de tous les còtés.
ee Les portes de Nice et de Villefranche furent litéralment écrasée par le ee nombre incalculable d'émigrés frangais, de prétres, de nobles, de; juges, de, ee fiemimes de toute conditions, dont beaucoup avec des enfants au sein. Cette eefoule d'environ 20.000 personnes aftoléeis courait sur la route du Piémont ec offrant un spectacle lamentable...
ee Voilà le fruit de l'indécision dans les graves circonstances, de la fai-^
| Title | Miscellanea di storia italiana. Terza serie. Tomo XVIII. |
| Contributors | Regia Deputazione di storia patria. |
| Publisher | Stamperia Reale, |
| Date | 1918 |
| Call Number | DG651.M67 |
| Language | Italian |
| Subject | Italy History Sources. |
| Type | Books/Pamphlets |
| Related Resource Identifier | http://yufind.library.yale.edu/yufind/Record/2820196 |
| Title | Page 309 |
| Type | Books/Pamphlets |
| Transcript | 3IO DE GERBAIX DI SONNAZ ee Ainsi que V. E. a pu le voir par mes dépéches ? mais un reste de déli- ee catesse l'a empéché d'agir de la sorte et il en sera victime. ee Les frangais sous le com.* idu General Danselme, qui, il y a quelque ee teimps a habite Nice pendant 4 mois se faisant passer pour un prétre ériiigré, ee agissant dans cette ville avec une modération pleine de ruse... Les fran- ee gais espèrent soulever la pop'ulace à Plaisance et en Lombardie... Leuris ee principes révoltants leurs serviraient dans toute l'Italie jusqu'à Naples. <( Si la Cour de Vienne ne hàte pas l'envoi en Italie d'un corps considérable (c il est à craindre que les frangais barbares ne fassent la méme chose que ei les Goths et les Visigoths. Je ne puis calculer le nombre ni décrir^é l'état ev piteux de ces malheureux qu'ayantì quitte Nice et la Savoie passent par ee ici pour arriver en Piémont... Lazary demande 'à étre jugé... ee Le Roi de Sardaigne subit dfes pertes énormes sans parler des revenus ee de Nice et de la Savoie. On évalue la perte faite en Savoie à 11 miUions e< de livres Piémontaises, entre autres 38 canons. Les pertes de Nice sont ve évaluée à 5 millions entre autre 120 canons. Perte totale 15 millions en¬ ee virons. ee Les Communications entre tout le pays de S. M. Sarde derrière les ec Alpes envahi par les frangais et le Piémont étant absolument interrompues, ee nous savoins très peu de choises de ce qui s'y fait. J'apprends seulement eeque M. de Montesquiou a déclaré la Savoie le 84 département sous le nom ee de Haute Isère, et que tout y a été bouleversé d'après le système de la ee Revolution Frangaise... Les griefs des Frangais contre S. M. Sarde n'ont ee pas été public par un manifeste, mais iis sont connus par les rapports faits ek à l'assemblée nationalìe : ee i) D'avoir accueilld les émigrés. ee 2) D'avoir ref use le ministre frangais (Semonville). ee3) D'étre entré dans la grande Alliance. ee La perte des Piémointaisi 'à Nice s'élève à 120 hommes, la perte en fait eede m-unitions est immense... La peur exagére toutes les nouvelles d'Italie. eeTous les jours il arrivte ici de la noblesse Savoyarde que la terreur a ee disperse ; celle du comté ide Nice est en chemin à ce que l'on dit ». ee 61, 6 octobre. ee Les troupes de Sardaigne durent évaquer le Comtat die Nice en prole e'à la plus honteuse panique... Les troupes dispersées sur le Var ayant (( appris qu'elleis dbvaient se retirer sans livrer bataille commencerent par V muirmurer. Mais en un clein d'oeil elles se mirent à marcher à pas redoublé ee abandonnant les munitions et les tentes. Les paysans se voyant seuls, ec plieins de furérur ise dispersèrent fuyant de tous les còtés. ee Les portes de Nice et de Villefranche furent litéralment écrasée par le ee nombre incalculable d'émigrés frangais, de prétres, de nobles, de; juges, de, ee fiemimes de toute conditions, dont beaucoup avec des enfants au sein. Cette eefoule d'environ 20.000 personnes aftoléeis courait sur la route du Piémont ec offrant un spectacle lamentable... ee Voilà le fruit de l'indécision dans les graves circonstances, de la fai-^ |
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