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342 DE GERBAIX DI SONNAZ ^( corrompre et ont piante l'arbre de la liberté, sur l'assurance que les Fran- (( gais leur ont donnée, qu'ils pourront faire dorenayant la péche du Thon e à leur profit particulier. (( Comme cette péche se fait dans la proximité de l'isle de S. Pierre, et (( qu'elle rapporte annuellement une somme considérable à la Cour et au e. Due de S. Pierre qui la donne en ferme en qualité de Seigneur de l'isle (( de ce nom, c'est par l'appas du Bénéfice considérable qu'elle produit, (( que les habitants des petites Isles se sont déjà laissés séduire, et que les (( Frangais tàcherit d'amorcer aussi les Sardes eux-mémes par l'entremise (( de leurs voisins déjà corrompus. (( Turin, le 13 avril 1793. Marquis de Gherardini, m. p. (( Gherardini au B. de Thugut, Turin, 1793, 20 avril, N. 4. (( Excellence. — En premier lieu V. E. demande si Ton peut se croire (( assuré que l'armée Piémontaise avec lesi troupes Impériales qui sont actuel- (( lement ici, soit en état de défendre et garantir le Piémont contre les ten- (( tatives d'une invasion de la part des frangais? (( Sur ce premier point je prendrai la liberté de rappeller à V. E. le (( contenu de mes précédens Irès-humbles rapports et |en particulier du (( dernier, dans lequel j'ai ex|)osé les craintes de M. le Commandant Gé- (( néral de ne pas pouvoir opposer de tout coté des forces suffisantes pour (( resister aux attaques de l'ennemi, ayant fait mention en méme temps, (( des précautions qu'il prend pour suppléer, autant que possible, par des (( redoutes et des batteries à la faiblesse des moyems qu'il a à sa disposition (( en fait de troiupes. ((Ces craintes ne sont nullement particulières à M. le General B. de (( Vins. Au contraire si l'on se rapportait au Ministère et à MM. les officiers (( de l'armée du Roy, ainsi qu'à la noblesse, et aux autres habitans bien (( intentionnés de Turin, l'augmentation des forces militaires, dont le pays (( a besoin pour sa défense, devrait étre beaucoup plus considérable, et serait (( d'une nécessité beaucoup plus urgente que M. le commandant general ne (( l'a representée. Et en effet il n'est point de jour, et pour ainsi dire, point (( de moment que je n'en tende des lamentations fondées sur ce que 43 à 44 (. mille hommes de troupes reglées qui se trouvent en total dans le Piémont (( ne peuvent pas suffire, à beaucoup près, pour former outre les nombreuses (( garnisons des places fortes, aussi les différens corps d'armées nécessaires ((pour garder tonte la frontière depuis Saorgio jusqu'au Grand S. Bernard, (( c'est-à-dire dans une étendue de près de 200 miles. D'où l'on conclùt que (( si les Frangais repoussés et maltraités dans le Nord, se replient avec une (( certaine force sur ce pays-ci, il ne leur sera guère difficile d'y pénétrer par (( l'un ou l'autre débouché et que troiuvant le gros dès habitans singulière- ( ment disposés en leur faveur, iis se renforceront bien promptement, et (( au point qu'en réunissant pour lors toutes les troupes q'ui se tiennent tant
Title | Miscellanea di storia italiana. Terza serie. Tomo XVIII. |
Contributors | Regia Deputazione di storia patria. |
Publisher | Stamperia Reale, |
Date | 1918 |
Call Number | DG651.M67 |
Language | Italian |
Subject | Italy History Sources. |
Type | Books/Pamphlets |
Related Resource Identifier | http://yufind.library.yale.edu/yufind/Record/2820196 |
Title | Page 341 |
Type | Books/Pamphlets |
Transcript | 342 DE GERBAIX DI SONNAZ ^( corrompre et ont piante l'arbre de la liberté, sur l'assurance que les Fran- (( gais leur ont donnée, qu'ils pourront faire dorenayant la péche du Thon e à leur profit particulier. (( Comme cette péche se fait dans la proximité de l'isle de S. Pierre, et (( qu'elle rapporte annuellement une somme considérable à la Cour et au e. Due de S. Pierre qui la donne en ferme en qualité de Seigneur de l'isle (( de ce nom, c'est par l'appas du Bénéfice considérable qu'elle produit, (( que les habitants des petites Isles se sont déjà laissés séduire, et que les (( Frangais tàcherit d'amorcer aussi les Sardes eux-mémes par l'entremise (( de leurs voisins déjà corrompus. (( Turin, le 13 avril 1793. Marquis de Gherardini, m. p. (( Gherardini au B. de Thugut, Turin, 1793, 20 avril, N. 4. (( Excellence. — En premier lieu V. E. demande si Ton peut se croire (( assuré que l'armée Piémontaise avec lesi troupes Impériales qui sont actuel- (( lement ici, soit en état de défendre et garantir le Piémont contre les ten- (( tatives d'une invasion de la part des frangais? (( Sur ce premier point je prendrai la liberté de rappeller à V. E. le (( contenu de mes précédens Irès-humbles rapports et |en particulier du (( dernier, dans lequel j'ai ex|)osé les craintes de M. le Commandant Gé- (( néral de ne pas pouvoir opposer de tout coté des forces suffisantes pour (( resister aux attaques de l'ennemi, ayant fait mention en méme temps, (( des précautions qu'il prend pour suppléer, autant que possible, par des (( redoutes et des batteries à la faiblesse des moyems qu'il a à sa disposition (( en fait de troiupes. ((Ces craintes ne sont nullement particulières à M. le General B. de (( Vins. Au contraire si l'on se rapportait au Ministère et à MM. les officiers (( de l'armée du Roy, ainsi qu'à la noblesse, et aux autres habitans bien (( intentionnés de Turin, l'augmentation des forces militaires, dont le pays (( a besoin pour sa défense, devrait étre beaucoup plus considérable, et serait (( d'une nécessité beaucoup plus urgente que M. le commandant general ne (( l'a representée. Et en effet il n'est point de jour, et pour ainsi dire, point (( de moment que je n'en tende des lamentations fondées sur ce que 43 à 44 (. mille hommes de troupes reglées qui se trouvent en total dans le Piémont (( ne peuvent pas suffire, à beaucoup près, pour former outre les nombreuses (( garnisons des places fortes, aussi les différens corps d'armées nécessaires ((pour garder tonte la frontière depuis Saorgio jusqu'au Grand S. Bernard, (( c'est-à-dire dans une étendue de près de 200 miles. D'où l'on conclùt que (( si les Frangais repoussés et maltraités dans le Nord, se replient avec une (( certaine force sur ce pays-ci, il ne leur sera guère difficile d'y pénétrer par (( l'un ou l'autre débouché et que troiuvant le gros dès habitans singulière- ( ment disposés en leur faveur, iis se renforceront bien promptement, et (( au point qu'en réunissant pour lors toutes les troupes q'ui se tiennent tant |
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