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GLI ULTIMI ANNI DI REGNO DI VITTORIO AMEDEO III RE DI SARDEGNA 407 que le Directoire les avait fait prevenir (les agents à Génes) que lui M. Du¬ rand était envoyé spécialement à Saint Mauriqe; pour cet objet, et que la chose devait se traiter par lui seul; aussi qu'il n'était plus question de s'adresser à Bàie, ni à Villars à Génes, ni au general Scherer; que l'intpntion du Direc¬ toire était que les négociations se continuassent par lui M. Durand. Il ajoute (( que l'on pourrait échanger deux notes. Durand reparle de la restitution de (( la Savoye au Roi de Sardaigne qu'il croit presque impossible ; il mentionne (( que l'on pourrait transporter la négociation dans une autr^; ville; mais pas (( à Lausanne, qui est une trop grande ville. Que si l'on n'entamait pas les « négociations sérieusement dans la quinzaine le Piémont serait envahi dans (( six semaines. (( M. Durand d'après les avis de Paris n'a plus d'inquiétude pour lui. (( Dans cette lettre le Doyen'; de Lazary dit encore que quoiqu'il ait « accepte les propositions de dévouement aux intéréts du Roi de Sardaigne (( de M. Durand, je vous avoue que non obstant cela il.m'a pris de temps à (( autre des soupc^^ons qui diminueraient bien ma confiance, surtout après.ces ,(( propositions vraiment monstrueuses qu'il m'a remises^ et les doutes qu'il (( me manifeste dans notre dernière entrevue sur l'acquiesceiment du Direc- <( toire à la suspension d'armes après m'avoir dit (dans les precedentes con- (( vcTsations) qu'il ne doutait pas que le Directoire consentit. ((Veuillez... (Signé) De Lazary ». Le 29 janvier 1796 Durand rompt la négociation de paix par la note sui- vante : .(( Le Directoire a trouvé les propositions avec la Cour de Turin très-dé- (( placées ; il desapprouva la marche équivoque qu'elle a tenue en entarnant (( une doublé négociation. J'ai ordre de me retirer et de me refuser à toute ((proposition ultérieure. Cette détermination cependant n'altère en rien le (( désir qu'il a de traiter avec la Cour de Turin à deis conditions conformés à (( la dignité du peuple fran9ais et aux vrais intéréts du Roi de Sardaigne. (( C'est à l'armée de Scherer qu'est transporté le siège de la négociation uni- (( que qu'il consent à entamer. Le Théatre que le Directoire choisit ne pieut (( que contribuer à faire sentir au Roi de Sardaigne tout ce qu'il a à redouter, . « s'il persiste dans la coalition qui l'a place sur le penchant de sa ruine to- (( tale, et qui ne peut l'en préserver. Il ne trouvera son salut que dans la (( loyauté toute han(;aìse et la Puissance d'un grand Peuple qui consent à (( oublier. (Signé) Durano». Dans une lettre du 31 janvier 1796 le Doyen de Lazary écrit : (( J'avais oublié de vous dire dans ma lettre du 29 janvier,' que M. Du- (( rand m'a chargé de vous faire mille remercim^nts de l'envoi des cordès (( de Harpes {sic). Il m'a témoigné le plus vif riegret de son rappel surtout (( d'après le désir qu'il avait de vous convaincre de ses sentiments personnels (( de respect et d'attachement et de fair auprès de son gouvernement tout Qe (( qu'il aurait pu pour une conciliation ».
Title | Miscellanea di storia italiana. Terza serie. Tomo XVIII. |
Contributors | Regia Deputazione di storia patria. |
Publisher | Stamperia Reale, |
Date | 1918 |
Call Number | DG651.M67 |
Language | Italian |
Subject | Italy History Sources. |
Type | Books/Pamphlets |
Related Resource Identifier | http://yufind.library.yale.edu/yufind/Record/2820196 |
Title | Page 406 |
Type | Books/Pamphlets |
Transcript | GLI ULTIMI ANNI DI REGNO DI VITTORIO AMEDEO III RE DI SARDEGNA 407 que le Directoire les avait fait prevenir (les agents à Génes) que lui M. Du¬ rand était envoyé spécialement à Saint Mauriqe; pour cet objet, et que la chose devait se traiter par lui seul; aussi qu'il n'était plus question de s'adresser à Bàie, ni à Villars à Génes, ni au general Scherer; que l'intpntion du Direc¬ toire était que les négociations se continuassent par lui M. Durand. Il ajoute (( que l'on pourrait échanger deux notes. Durand reparle de la restitution de (( la Savoye au Roi de Sardaigne qu'il croit presque impossible ; il mentionne (( que l'on pourrait transporter la négociation dans une autr^; ville; mais pas (( à Lausanne, qui est une trop grande ville. Que si l'on n'entamait pas les « négociations sérieusement dans la quinzaine le Piémont serait envahi dans (( six semaines. (( M. Durand d'après les avis de Paris n'a plus d'inquiétude pour lui. (( Dans cette lettre le Doyen'; de Lazary dit encore que quoiqu'il ait « accepte les propositions de dévouement aux intéréts du Roi de Sardaigne (( de M. Durand, je vous avoue que non obstant cela il.m'a pris de temps à (( autre des soupc^^ons qui diminueraient bien ma confiance, surtout après.ces ,(( propositions vraiment monstrueuses qu'il m'a remises^ et les doutes qu'il (( me manifeste dans notre dernière entrevue sur l'acquiesceiment du Direc- <( toire à la suspension d'armes après m'avoir dit (dans les precedentes con- (( vcTsations) qu'il ne doutait pas que le Directoire consentit. ((Veuillez... (Signé) De Lazary ». Le 29 janvier 1796 Durand rompt la négociation de paix par la note sui- vante : .(( Le Directoire a trouvé les propositions avec la Cour de Turin très-dé- (( placées ; il desapprouva la marche équivoque qu'elle a tenue en entarnant (( une doublé négociation. J'ai ordre de me retirer et de me refuser à toute ((proposition ultérieure. Cette détermination cependant n'altère en rien le (( désir qu'il a de traiter avec la Cour de Turin à deis conditions conformés à (( la dignité du peuple fran9ais et aux vrais intéréts du Roi de Sardaigne. (( C'est à l'armée de Scherer qu'est transporté le siège de la négociation uni- (( que qu'il consent à entamer. Le Théatre que le Directoire choisit ne pieut (( que contribuer à faire sentir au Roi de Sardaigne tout ce qu'il a à redouter, . « s'il persiste dans la coalition qui l'a place sur le penchant de sa ruine to- (( tale, et qui ne peut l'en préserver. Il ne trouvera son salut que dans la (( loyauté toute han(;aìse et la Puissance d'un grand Peuple qui consent à (( oublier. (Signé) Durano». Dans une lettre du 31 janvier 1796 le Doyen de Lazary écrit : (( J'avais oublié de vous dire dans ma lettre du 29 janvier,' que M. Du- (( rand m'a chargé de vous faire mille remercim^nts de l'envoi des cordès (( de Harpes {sic). Il m'a témoigné le plus vif riegret de son rappel surtout (( d'après le désir qu'il avait de vous convaincre de ses sentiments personnels (( de respect et d'attachement et de fair auprès de son gouvernement tout Qe (( qu'il aurait pu pour une conciliation ». |
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