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LE SAVOYARDS À LA BATAILLE DE BULGNÉVILLE 465 C'est le eas d'étudier les rapports de ces deux chefs de Compagnie, de la Palu et le prince d'Orange, avec la Bourgogne et la Savoie. Francois db Ja Palu, Chevalier, Seigneur de' Varembon (i) apparte- Francois de la nait a l'une des plus illustres familles de la Bresse, dont les habitants alors Palu. soumis à la maison de Savoie étaient considérés comme nos compatriotes, mais il n'était donc pas a proprement parler savoyard. C'est un person- nage très connu. Aux Archives de la Còte d'Or on voit la montre des gens de guerre de sa Compagnie, amenés pour la défense du Charolais et passée le 21 janvier 1430 par Hug"ues Duboìix, bailli de Charolais, et parmi les 94 hommes d'armes, se trouvent Jehan de Menthon, Antoine de la Fléchère, Jean de Lucinge, le bàtard Mareschal, le bàtard de Blonnay, Etienne Ma¬ reschal, Claude de Blonnay, Antoine de Villette, Gonin Mareschal, le bଠtard de la Chambre, Jean de Livron, etc, qui sont certainement de la Sa¬ voie, du Chablais ou du Genevois pour la plupart (2). Il possédait aussi des fiefs en Bourgogne et cette méme année 1430 il fut nommé Chambellan du Due de Bourgogne (3). Nous' avons déjà vu qu'il fut un des chefs des troupes de Savoie a Anthon en juin 1430 (4). Il y eut le nez abattu d'un coup d'épée et fut fait prisonnier; depuis lors il porta un nez d'argent. Sa mère eut a payer 8000 florins pour sa ran9on (5). Depuis longtemps des contestations s'étaient élevées entre le Due de Savoie et le Due de Bourbon, et déjà le 19 aoùt 1425 il y avait eu à Vimy une conférence sans resultat, où les deux princes envoyèrent leurs députés ; l'un de ceux d'Amédée Vili avait été Humbert Ma'reschal, Seigneur de Meximie'ux (6). Il parait que le Seigneur de Varembo.n ne fut pas lomgtemps prisonnier après Anthon, car le 18 mars 1431 il surprit la ville de Trévoux compulsant les montres de ce siècle, on remarque que pour certaines d'entre elles la di- vision en chambres est bien explìcite, chaque chef de chambre est indìqué comme tei, et ordinairement son nom est suivi de l'indication de sa trompette ou de ses trompettes (ainsi que parfois de ses poursuivants et de ses ménétriers). C'est ce qui a lieu, par exemple, dans la montre passée le 3 aoùt 1431 de la Compagnie du Marèchal de Bourgogne (Arch. de la Còte d'Or, B. 11803). D'autres fois le mot chambre n'est pas exprimé, comme dans la montre passée le méme jour (Ibid.) de la Compagnie de Frangois de la Calce, mais on reconnait les chambres aux alinéas et aux mots : (( Les hommes sous,.. ». Chaque chef de Chambre n'a pas toujours de Trompette, mais on peut dire que lorsqu'est citée une trompette dans l'énumération des hommes d'armes d'une Compagnie, c'est qu'elle suit ie nom d'un chef de Chambre. (i) Autrefois on écrivait généralement Varembon. Actuellement on écrit Varambon. (2) B. 11802 Je souligne les noms qui me paraissent indubitablement savoyards. (3) Guichenon, Histoire di Bresse et Bugey, Genealogie de la Palu. (4) Je parlerai plus longuement de cette bataille quand je m'occuperai spécialement de Louis de Chalon prince d'Orange. (5) Chronique de Monstrelet. — Guichenon, Histoire de Bresse et Bugey, 3» partie, Genealogie La Palu. (6) GuiCHERON, Histoire de Dombes, tome I, p. 290. 30. — Mise, S. ni, T. XVIII.
Title | Miscellanea di storia italiana. Terza serie. Tomo XVIII. |
Contributors | Regia Deputazione di storia patria. |
Publisher | Stamperia Reale, |
Date | 1918 |
Call Number | DG651.M67 |
Language | Italian |
Subject | Italy History Sources. |
Type | Books/Pamphlets |
Related Resource Identifier | http://yufind.library.yale.edu/yufind/Record/2820196 |
Title | Page 464 |
Type | Books/Pamphlets |
Transcript | LE SAVOYARDS À LA BATAILLE DE BULGNÉVILLE 465 C'est le eas d'étudier les rapports de ces deux chefs de Compagnie, de la Palu et le prince d'Orange, avec la Bourgogne et la Savoie. Francois db Ja Palu, Chevalier, Seigneur de' Varembon (i) apparte- Francois de la nait a l'une des plus illustres familles de la Bresse, dont les habitants alors Palu. soumis à la maison de Savoie étaient considérés comme nos compatriotes, mais il n'était donc pas a proprement parler savoyard. C'est un person- nage très connu. Aux Archives de la Còte d'Or on voit la montre des gens de guerre de sa Compagnie, amenés pour la défense du Charolais et passée le 21 janvier 1430 par Hug"ues Duboìix, bailli de Charolais, et parmi les 94 hommes d'armes, se trouvent Jehan de Menthon, Antoine de la Fléchère, Jean de Lucinge, le bàtard Mareschal, le bàtard de Blonnay, Etienne Ma¬ reschal, Claude de Blonnay, Antoine de Villette, Gonin Mareschal, le bଠtard de la Chambre, Jean de Livron, etc, qui sont certainement de la Sa¬ voie, du Chablais ou du Genevois pour la plupart (2). Il possédait aussi des fiefs en Bourgogne et cette méme année 1430 il fut nommé Chambellan du Due de Bourgogne (3). Nous' avons déjà vu qu'il fut un des chefs des troupes de Savoie a Anthon en juin 1430 (4). Il y eut le nez abattu d'un coup d'épée et fut fait prisonnier; depuis lors il porta un nez d'argent. Sa mère eut a payer 8000 florins pour sa ran9on (5). Depuis longtemps des contestations s'étaient élevées entre le Due de Savoie et le Due de Bourbon, et déjà le 19 aoùt 1425 il y avait eu à Vimy une conférence sans resultat, où les deux princes envoyèrent leurs députés ; l'un de ceux d'Amédée Vili avait été Humbert Ma'reschal, Seigneur de Meximie'ux (6). Il parait que le Seigneur de Varembo.n ne fut pas lomgtemps prisonnier après Anthon, car le 18 mars 1431 il surprit la ville de Trévoux compulsant les montres de ce siècle, on remarque que pour certaines d'entre elles la di- vision en chambres est bien explìcite, chaque chef de chambre est indìqué comme tei, et ordinairement son nom est suivi de l'indication de sa trompette ou de ses trompettes (ainsi que parfois de ses poursuivants et de ses ménétriers). C'est ce qui a lieu, par exemple, dans la montre passée le 3 aoùt 1431 de la Compagnie du Marèchal de Bourgogne (Arch. de la Còte d'Or, B. 11803). D'autres fois le mot chambre n'est pas exprimé, comme dans la montre passée le méme jour (Ibid.) de la Compagnie de Frangois de la Calce, mais on reconnait les chambres aux alinéas et aux mots : (( Les hommes sous,.. ». Chaque chef de Chambre n'a pas toujours de Trompette, mais on peut dire que lorsqu'est citée une trompette dans l'énumération des hommes d'armes d'une Compagnie, c'est qu'elle suit ie nom d'un chef de Chambre. (i) Autrefois on écrivait généralement Varembon. Actuellement on écrit Varambon. (2) B. 11802 Je souligne les noms qui me paraissent indubitablement savoyards. (3) Guichenon, Histoire di Bresse et Bugey, Genealogie de la Palu. (4) Je parlerai plus longuement de cette bataille quand je m'occuperai spécialement de Louis de Chalon prince d'Orange. (5) Chronique de Monstrelet. — Guichenon, Histoire de Bresse et Bugey, 3» partie, Genealogie La Palu. (6) GuiCHERON, Histoire de Dombes, tome I, p. 290. 30. — Mise, S. ni, T. XVIII. |
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